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 C'est à la demande de la congrégation qu'Arcabas a réalisé cette oeuvre en 2007. « C’est vrai, confirme Arcabas, j’ai été un peu interloqué par la demande. Au cours de ma longue carrière, je n’avais jamais fait d’ « Assomption ». Je ne voyais pas du tout comment la représenter. Je ne voulais pas la montrer, comme souvent dans les tableaux de la Renaissance, en train de s’envoler. Il s’agit alors d’une « Ascension » et non pas d’une « Assomption » qui, je crois, veut dire, « être pris, être porté vers le haut ». Un ami théologien m’a montré une reproduction d’un superbe chapiteau roman de Notre-Dame du Port de Clermont-Ferrand, où le Christ retire de son sarcophage le corps de sa mère, et accueille son âme. Cela m’a un peu déstabilisé. Mais je suis revenu à mon intuition première. Je crois à la résurrection de la chair. Pour moi, le corps et l’âme, c’est une totalité. J’ai donc imaginé que deux anges sont venus chercher la Vierge morte. Elle ne monte pas d’elle- même, elle est portée dans le ciel. Elle est en voyage. Et, au fond du coeur, j’ai la certitude, qu’au terme de son voyage, elle va se réveiller. Dans le ciel bleu d’azur où l’attend la croix dorée de son Fils mort et ressuscité. » « D’ailleurs, ajoute Jacqueline, son épouse, toujours proche et discrète, si vous regardez bien, vous verrez qu’elle a du rose sur le visage. Elle n’a pas la pâleur mortelle des cadavres. Elle semble reprendre vie. » Extrait de la revue "L’Assomption et ses œuvres", n° 710 juillet-septembre 2007. Article de Bernard Jouanno. Matière : huile sur toile
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 Outrage à Jesus Roi - Prédelle 12 |
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Association les amis de l’église Saint-Hugues-de-Chartreuse
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